Toujours soucieuse d’assurer la sécurité des cyclistes qui empruntent la nouvelle piste du pont Jacques-Cartier à Longueuil, l’organisme qui gère cette infrastructure, la Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain inc., vient de changer les chicanes à deux endroits.

Une se trouve près de la fin de la piste du côté de Longueuil quand on arrive de Montréal. Il s’agit de l’emplacement où elle avait installé de nouveaux murets orange il y a quelques semaines.

L’autre se trouve à l’entrée des escaliers menant au boulevard Saint-Charles et aux stationnements du terminus Longueuil-Université de Sherbrooke.

La vieille chicane

La nouvelle

Je me demande comment les personnes qui ne circulent pas avec leur simple vélo vont faire. Et là j’ai une pensée spéciale pour les cyclistes qui tirent  dans leur remorque Alice, 5 ans, et Léo, son petit frère âgé de trois ans. Bonne chance.

Bien sûr, personne ne peut être contre la vertu. Sécuriser des installations n’est pas un mal en soi, mais il doit bien y avoir une limite à nous protéger contre nous-mêmes.

C’est un peu comme cette nouvelle que j’ai pris cette semaine. Comme il se doit, l’affaire se passe au pays de l’insécurité. Teresa Tryon, une mère du Tennessee, pourrait être emprisonnée parce qu’elle a laissé son enfant de 10 ans se rendre à l’école seul à vélo, à 10 minutes de la maison.

On ne parle pas ici de circulation dense, mais de la petite ville de Elizabethton, qui, au recensement fédéral états-uniens de 2000, comptait 13 372 âmes.

(MISE À JOUR : La police locale parle maintenant d’une méprise. Un très long article d’une publication électronique locale explique le cas en long et en large, en accordant toute la place aux autorités locales. )

Ici aussi, la sécurité se fait de plus en plus omniprésente.  Je me suis laissé dire que la SPJCCi hésitait maintenant,  comme prochaine mesure sécuritaire, entre le déménagement du poste de la SQ sur la piste cyclable et la présence de garde-barrières à chacune des chicanes de la piste cyclable.